lundi 7 septembre 2015

Croisière 2015

 



8 août 2015, Je suis à bord depuis une semaine déjà en télétravail, il faut tout boucler avant les vacances, ça bosse dur, même pas de sortie le soir pour cause d’absence de GV en réparation.

Samedi soir, Isabelle arrive par le train à Lannion.
Dans la journée, j’ai récupéré et remonté ma GV, j'ai profité des horaires de marée au poil pour poser le bateau et remettre le coupe orin, que je n’avais pas pu remonter lors du carénage:  la vis pointeau spéciale était manquante, l'ensemble se tenait par les concrétions de calcaire ...
 



Tanteal posé à la cale Nord
 

Le coupe orin est prêt a être monté
On attaque les vacances par une crêpe sur le port.

La nuit est déjà tombée depuis longtemps mais j’attends d’avoir de l’eau pour retourner au catway.

Le lendemain, on fait les courses et on sort le Kayak pour un tour de l’Ile Millau à une proximités de cailloux inimaginable en voilier !

La ballade est sympa sous le soleil de Bretagne mais le Kayak s’évertue à tourner à gauche, ce qui crée des dissensions au sein de l’équipage sur la manière de gouverner…

Photo illustrant le débat...
Nous mettons pied à terre au débarcadère de l’ile et changeons de place, le Kayak tourne toujours à gauche, y’a pas que le barreur !

La technique de gonflage et de positionnement des boudins mérite encore des ajustements !

 

10 août : Trébeurden > Ploumanac’h
12,1 Nm

Les pleins d’eau et de GO sont faits, les niveaux et les tensions de courroies sont OK.

Départ dans l’après midi avec le flot, un vent d’ouest 3 à 4 de travers nous emmène gaillardement vers Ploumanac'h.

Le temps est gris, un peu de pluie, bienvenue en manche.

On ne se lasse pas de L’entrée a Ploumanac’h, un spectacle magnifique, pour moi un des plus beaux de Bretagne.

Nous remontons le chenal jusqu’au petit port, le coef est faible et nous avons de la latitude pour entrer ou sortir.

Nous nous amarrons seul sur les lignes d’haltère, pour une fois ça se passe super bien malgré l’accueil du port qui n’a pas le temps de nous aider.

Je gonfle l’annexe et nous allons nous balader dans le village préféré des français…


On passe d’ailleurs plutôt le temps à chercher une supérette qui n’existe plus et un maître de port fantôme qui nous pose des lapins…

 

11 août : Ploumanac’h > Port Blanc
10,7nM

Il faut partir avant 10h30 sinon, il n’y a plus d’eau !

là, ça ne passe plus...


Je passe à la capitainerie qui est sensée ouvrir a 9H mais à 9h15 toujours personne…

Je m’apprête à m’en aller, ça fait depuis hier soir que j’essai d’attraper le Maître de port.

Finalement il arrive, je paie rapidement et retourne au bateau.

Il faut dégonfler et ranger l’annexe, et puis départ en fanfare, il reste 1,50 m d’eau ouf !, ça passe.



Un vent de nord-est nous cueille, je tire un bord jusqu'à l’ile Thomet, au virement, l’objectif est en face, le vent faiblit, il pleut…

Je démarre le moteur et nous rentrons directement à Port Blanc.

Peu de visiteurs aux bouées, la houle rentre un peu dans le mouillage, le vent doit passer au nord – nord ouest 5 à 6 B, ce qui promet des nuits agitées, d’où la fuite des habitués…
 

Bruno viens nous chercher sur son Zodiac et nous emmène au camping ou nous dégustons des superbes filets de poisson péchés la veille.

 

Puis les filles vont faire des emplettes à Lannion pendant que nous allons en Zodiac remonter les filets et les casiers avec Bruno et Julien, le fiston, c'est broucouille pour cette fois.

La soirée se termine à la crêperie Saint Gildas (une sorte de tradition) puis retour le soir au bateau.

Vue la nuit qui se préparait, nous sommes restés raisonnables mais finalement le vent était là mais la houle a su se montrer discrète...  Ouf !

 

12 août : Port Blanc > Lézardrieux
26,2 Nm

Nous partons le matin vers 10 h avec un vent de Nord Est 4 à 5, moteur + GV à tirer des bords de prés (le vent de face) jusqu'à la jument d’Héault.

Puis la route s’oriente sud sud-est, ce qui permet de finir a la voile, au prés, puis bon plein et enfin au vent arrière en entrant dans la rivière du Trieux.

L’arrivée est superbe sous le soleil en glissant doucement dans la rivière, porté par le vent et le courant.
 
 

La météo nous a prévu des rafales sous orage en fin de journée, j’avais donc appelé le matin le port pour savoir s’il y avait de la place pour le soir, une voix de jeune fille me répond : pas de réservation mais pas de problème, il y a de la place : super, le mouillage à Bréhat ne me disait pas trop au vu du temps prévu…

Nous arrivons plein de confiance, j’appelle en VHF le port qui m’annonce complet pour ce soir !


Je lui explique mon appelle de ce matin et fait un tour d’honneur autour du port.

Je vois le catway au milieu de l’eau vide, je demande (toujours par VHF) à tout hasard au maître de port si je ne peux pas me glisser là : Non, désolé, tout est réservé (tiens, bizarre pour un port qui ne fait pas de réservation !)

Bon, ne faisons pas de vague, je le remercie pour les infos, au revoir et à bientôt...
Je remonte péniblement le courant vers Bréhat ou à défaut sur Saint Quay, et là, un canot rouge me rattrape : c’est le maître de port qui m’annonce avoir trouvé une petite place pour moi !

 
Me voilà sur le ponton C, appontage parfait (aucune manœuvre ratée cette année !)  je m’installe et vois arriver des vieux gréements, le port m’explique que c’est les chants marins le lendemain à Paimpol et les bateaux sont en attente à Lézardrieux (ah OK, c’est ça les réservations !)


Nous retrouvons Serge et Jocelyne du club de saint Mammès qui vont nous promener pendant les 2 jours de pluies diluviennes (c’est le port d’attache de leurs Biloup 9 à quelques mètre de nous)

 

Visite du château de la Roche Jagu et de l’exposition « des hommes et des plantes qui soignent »


 

Pontrieux et ses lavoirs



Le sillon de Talbert



 

Le tout agrémenté de restaurants.

Bref, un moment sympa et opportun sous cette pluie presque continue.

Nous assistons également au départ des vieux gréements pour Paimpol.




Après ces 2 jours, le temps devient plus clément et il est temps de partir, nous sommes attendus dans quelques jours à Dinard mais nous avons un peu de temps pour batifoler : donc direction Saint Cast, nouveau port et lieu inconnu pour moi (Isa ayant déjà crapahuté sur le sentier des douaniers dans sa grande  enfance)
 




 

15 août Lézardrieux > Saint Cast
42 Nm

Nous partons vers 8h30 en fin de jusant, ce qui nous permet de bénéficier du courant pour descendre le Trieux et traverser le chenal entre Bréhat et la cote.
 

 
La météo nous annonçait un vent de NE, finalement il a été faible et fluctuant, la traversée s’est faite en alternant voile et voile + moteur au gré des caprices d’Eole.

Au final traversée tranquille oscillant entre peu nuageux et soleil.

Le cap Fréhel est dans ses bons jours (et nous le passons avec vent et courant dans le même sens !)

La dernière fois, nous avions planté des pieux devant lui, avec un équipage malade et une traversée interminable...

Arrivée vers 19h, le maître de port nous cale (c’est le bon terme) sur les premières places du ponton à coté d’un bateau de régate, l’emplacement est tellement petit que les gros pare battes ne permettent pas de rentrer dans la place, je découvre les propriétés de l’effet de coin!


 
Le régatier n'est pas resté longtemps


Petit tour en ville,  Isa tombe sur une connaissance ferroviaire et on se fait un resto pour fêter nos 10h30 de nav paisible (La joue de boeuf était le bon choix)

En rentrant au port, c’est la fête sur la plage, DJ et feu d’artifice nous font coucher tard.


Le lendemain après une grasse mat’ bien méritée, nous allons nous balader (ou marcher selon les personnes) sur le sentier des douaniers : La baie du Frémur et le fort de la Latte et un camping assez curieux avec un lac au fond d’une sorte de gouffre… du coté de la pointe du Chatelet.





17 août Saint Cast > Saint Malo

10 Nm

Un petit saut de puce jusqu’au port des Sablons.

Beau temps, petit vent de sud F2, arrivé à 11h après 2h30 heures de navigation.

Je prends le chenal de la grande porte, route relativement directe et « propre »


Nous mangeons à midi au petit restaurant en bord de plage devant le port des Sablons, tiens ! Ce sont des chtis qui tiennent l’estaminet…
Le port des Sablons comporte un seuil a +2M

Dans l’après midi, nous faisons quelques courses et un piquenique le soir le long de la Rance.

La photo au bord de la Rance
 

Le port a la nuit tombante

Le lendemain,  Brigitte et Christophe nous emmène chez eux à Dinard pour nous permettre de passer enfin une nuit au sec et au chaud (mais il n’avait pas encore vu notre superbe yacht !) Nous en profitons pour charger dans leur voiture le Kayak de mer et tout l’équipement qui va avec.

Le premier soir, nos hôtes étant pris, nous allons manger une moule frite à Dinard.

Le lendemain nous faisons une superbe ballade en Kayak entre les cailloux de Dinard, nous approchons de près de l’ile aux cormorans.
L'appareil photo n'est pas étanche!
Le repas du soir nous permet d’organiser la sortie du Lendemain.

En fait nous avions prévue d’aller à Jersey ensemble : Christophe et moi à la voile, Brigitte et Isa en Ferry. Mais c’est pétole et 15 h de moteur ne nous emballe pas vraiment, donc nous décidons de faire une petite ballade tranquille dans les environs.

 
19 août Saint Malo > Saint Malo

15 Nm

Départ vers 10h, il fait beau, petit vent de Sud Est (Nord annoncé) sans doute plus une brise thermique.

Brigitte monte sur un « gros » voilier pour la première fois.

Nous allons jusqu'à Cézembre et jetons l’ancre en bordure de plage (il n’y a que là que c’est autorisé)


Nous décidons de rester à bord car il n’y a que la plage d’accessible, le reste de l’ile n’est pas encore déminé de la dernière guerre (il y a eu une pluie de bombes sur cette Île)

Après un petit casse croûte bien sympathique, nous mettons le cap vers l’ile des Nebihens.

Christophe propose de passer a travers les cailloux, plus prudent (chat échaudé…) je préfère le chenal.

Nous tirons des bords vers l’ile que nous n’atteindrons jamais faute d’une brise évanescente qui nous abandonne peu à peu et nous laisse à la merci du courant…

Finalement, après avoir joué a vire a gauche vire a droite avec un chalutier à la trajectoire erratique, nous repartons vers le port, toujours en tirant de bord a rase cailloux, le vent est reparti et nous filons bon train, on laisse passer un NGV qui navigue bien moins vite qu’avant dans cet espace restreint.

La dernière ligne droite est au coude à coude avec des voiliers de régate, mais grâce a la brise soutenue, nous ne sommes pas ridicules et en plus on passe un bon moment !

Rentré au port nous repartons à Dinard, la journée a été bonne, j’ai l’impression que l’équipage a apprécié : super !

Le lendemain est dédié a une ballade a vélo dans les environs : nous ferons la côte jusqu’à Saint Lunaire. Sympa et disons mieux que la dernière fois qui avait fini a l’hôpital et quelques points de sutures.

Après ces quelques jours bien agréables, il faut se décider : Jersey ou pas Jersey ? Chausey ?

La météo va décider pour nous : peu de vent dans les jours qui viennent et avis de coup de vent le lundi : 6 à 8 Beaufort prévue Lundi et à chaque mise à jour le mardi, mercredi et jeudi se dégradent aussi.

J’opte pour la solution de retour rapide car nous avons des copains à voir à Trébeurden, les conditions se dégradent de plus en plus sur les prévisions, nous risquons de nous faire coincer.


21 août Saint Malo > Saint Quay
35 Nm

Départ 9h

Météo prévue : beau avec vent de sud prévue mais ce sera du Nord est 1 à 2.

Nous ferons bien peu de voile pure car le vent est vraiment mou.

Nous rasons Fréhel et Erquy pour faire au plus court.

 

Arrivé à 19h15 avec 7 h de moteur…

Petit resto bar Tapas (ou l’on prendra des planches charcuteries et fromages) le soir.
Au resto

Là aussi

Le port est en effervescence avec la régate « Prince de Bretagne », le plateau est un peu étriqué.

 
22 août Saint Quay > Ploumanac’h ‘h

38 Nm

Nous partons vers 10h30 et arrivons a Ploumanac’h vers 19h15

De la pétole, de la Brume sur Bréhat nous voyons passer Prince de Bretagne, tel un fantôme…
 

Bref c’est une étape de ralliement sans intérêt, que du moteur et du courant favorable (ce qui est indispensable pour avancer dans le coin !)

8 heures de traversée, 8 heures de moteur.

La météo a prévu un orage le soir, nous arrivons dans le chenal mais il n’y a qu’un mètre d’eau au seuil. On se met au corps mort juste devant le seuil pour attendre (ce qui me permet de suivre la hauteur d'eau à la jumelle), il y a du monde derrière qui attend aussi…

Nous passons dès 1,30 m au seuil pour s’amarrer avant l’averse qui pointe son nez.

Nous rentrons et prenons un petit apéro bien mérité après cette traversée morose.

La plus tombe et nous nous gargarisons de ce timing parfait qui nous a laissé au sec.

Et soudain, un grand bruit dans le gréement me fait avaler de travers ma gorgée de Whisky !

Et je vois par la descente un énorme bout dehors en bois passer entre le pataras, le moteur d’annexe au balcon et le régulateur d’allure.

Je me précipite dehors ; le gars a raté sa manœuvre, il est en train de m’embrocher !

Il fait marche arrière et je guide le bout dehors pour qu’il ressorte sans tout arracher.

Le gars est seul, il ne peux pas se mettre sur les haltères seul et voulait se mettre à couple sur moi !

La ligne de mouillage visiteur est vide et Isa lui dit dans un élan de solidarité : nous repartons demain matin !

Du coup, il essai de se mettre devant nous mais ça ne va pas du tout. Je lui propose de venir se mettre à couple de l’autre coté des haltères, ce qui lui permet de s’amarrer sur nous et d’avoir le temps par la suite de se reprendre sur la ligne.

C’est chose faite et nous pouvons directement l’amarrer correctement. C’est la bonne solution. Tout se calme, on fait le bilan des dégâts : un peut de peinture blanche sur le pataras, rien touché a priori.

Isa et moi retournons dans le carré… trempés. Pour le Timing parfait, c’est raté.

Je reprends une gorgée de whisky, je relève la tête et je vois l’étrave du bateau de devant a quelques cm de mon régulateur d’allure.

Le bateau (battant pavillon anglais) est mal amarré entre les haltères et la bouée intermédiaire (il devrait être a couple sur les haltères et amarré devant derrière sur les bouées intermédiaires).

Il n’y a personne à bord (panneaux de pont ouvert sous la pluie, oups !), je retends a fond mon amarre avant mais ce n’est pas efficace.

Tant pis, ce soir, je verrais avec eux pour reprendre les amarres.

Je toque le soir a l’étrave, une femme sort et je lui explique que les bateaux sont trop proches (je renonce à expliquer le mode d’amarrage sur cette ligne)

Il faut qu’elle réveille son mari qui sort quelques instants plus tard. Je lui montre qu’on se touche, il retend plus ou moins son arrière et retourne se coucher.

Le résultat n’est pas top, du coup, je démonte mon régulateur avant d’aller au lit.
Il est un peu exposé

 

23 août : Ploumanac’h > Trébeurden

15 Nm

Nous partons à 10h30, avec le courant contre mais il y a de l’orage prévue le soir et le port de Trébeurden ferme à 17h.

Le vent est au SO 2B en diminuant

Nous tirons un bord vers Triagoz, mais au virement, nous faisons des bords carrés : peu de vent de face, le courant de face : une cata.

Nous finissons au moteur + GV, le vent fini par tomber tout à fait et nous arrivons à Trébeurden vers 14h30.


Les 4 jours qui suivent vont êtres venteux et pluvieux.

Nous organisons un apéro bateau avec un ex collègue heureux retraité, Luc dont la femme, Gwen, est originaire de Treb.

Nous allons également manger une fabuleuse choucroute de la mer chez un copain du lac de la forêt d’Orient, Yan

Nous allons visiter et prendre des repères d’échouage à Bréhat, notamment au fond de la baie de la corderie ou on pataugera joyeusement dans la vase.



Me voilà prêt à aller me mettre au fond de la baie sans avoir à se battre pour une bouée.

En 4h30 nous faisons un bon tour de l’île avec une étape au restaurant la maison rose. Tout au nord de l’ile, a proximité du phare du Paon.

 





C’est sur le retour que je connais mon premier chavirage, un tracteur nous sort de cette mauvaise passe et nous avons apprécié les propositions d’aide de nombreuses personnes.

Le soir re-apéro avec Luc et Gwen, il me fait visiter son nouveau VW camping car, super astucieux !

Il doit repartir, je ne lui propose pas de naviguer le vendredi avec Yan, c’est le seul créneau de nav de la semaine à peu près potable.

Jeudi enfin, un petit tour a Primel Trégastel et sur la rive qui mène à Morlaix, quelques petits repères, un peu de tourisme.



 

28 août Trébeurden > Trébeurden

28,5 Nm

Il fait beau (enfin !) vent de SW 2 à 3, nous mettons cap vers Primel Trégastel tout juste reconnu de la veille.

Nous sommes trois à bord et la tension est palpable sur le bateau, nous tirons une bourre avec un Dufour 2800, quasi voisin de ponton.

Le miracle : nous finissons par le distancer, on se permet même de frôler le plateau de la Méloine pour ne pas avoir à virer et perdre du terrain !

Le duf’ capitule et abat pour contourner la Méloine par le nord.

Nous virons de bord très tôt pour se diriger vers Primel, le courant se chargera de nous amener pile dessus.

Déjeuner sur le bateau au mouillage au milieu de port et nous voilà reparti vers Locquirec ou nous passons sous GV haute dans le port puis nous repartons vers Trébeurden.
 

La marée est haute et nous tentons le passage entre l’Ile Millau et le continent, petit passage d’une vingtaine de mètres entre les rochers.

The sea comes ! - Trebeurden, Bretagne
Le passage à marée basse
Grandiose.

La dernière journée de navigation a été superbe, Yan, qui vise un Oceanis a peut être un peu changé d’avis sur les Biloups, pas si fer à repasser que ça (du moins le 89)

 
Le samedi est consacré au rangement, nettoyage et nous repartons dimanche vers Tours, contents de nos petites vacances…

 

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 Certaines photos ne sont pas de moi, trouvés sur le Net pour illustrer le propos